Servir : un destin fabuleux !

 

Victime ou victorieux ?

(Auteur inconnu)

 

Quand vous êtes confronté à l’adversité, vous avez deux options : être une victime ou être victorieux.

Les victimes se laissent abattre par les circonstances et passent le plus clair de leur existence à demander aux autres de redresser les torts que la vie leur a envoyés.

Les vainqueurs, en revanche, s’élèvent au-dessus des épreuves : ils rebondissent avec une énergie nouvelle et utilisent cette énergie au service des autres.

 

Juliette Magill Kinzie Gordon naquit en 1860 dans une famille aisée des États-Unis. Juliette était « un garçon manqué » au caractère bien affirmé, elle ne restait jamais en place et était toujours en quête de nouvelles aventures.

À l’âge de 25 ans, un premier malheur la frappa. En proie à des douleurs d’oreilles chroniques, ayant consulté des docteurs qui ne savaient pas la soigner, elle perdit l’ouïe dans une oreille. L’année suivante, elle se maria, mais à la fin de la cérémonie, un grain de riz lancé par un ami se logea dans sa bonne oreille. Le docteur qui tenta de déloger le grain de son oreille, lui perça le tympan par accident, et elle perdit l’ouïe dans sa seconde oreille.

Pour quelqu’un qui aimait avoir une vie active, la surdité aurait pu être un grand malheur, mais Juliette persévéra. Elle alla vivre dans la propriété de son mari en Angleterre, où elle connut beaucoup de succès dans les cercles sociaux. Son humour et sa vivacité faisaient d’elle une hôtesse renommée et une invitée recherchée.

Hélas, la tragédie croisa à nouveau son chemin. Les infidélités de son mari alcoolique contribuèrent à la lente dégradation de leur relation. Il mourut d’une crise cardiaque en plein milieu de leur procédure de divorce. Et, à son grand désarroi, elle apprit qu’il avait légué tout son héritage à sa maîtresse. On aurait pu s’attendre à ce que Juliette, maintenant sourde, veuve et sans domicile, sombre dans l’amertume. Pourtant, à ce moment précis de sa vie, elle choisit de servir ses semblables : elle prit son parti de fermer les yeux sur ses circonstances tragiques et de se rendre utile aux autres.

Ayant fait la connaissance de Sir Robin Baden-Powell, le fondateur des Boy-scouts, Juliette s’intéressa aux Girl guides (scoutisme féminin). Elle fut emballée par le programme qui n’était pas sans lui rappeler les aventures de sa jeunesse. Avec l’aide de Sir Baden Powell, elle retourna aux États-Unis pour y lancer les « Girl Scouts » (« Éclaireuses  des États-Unis »). Pendant les 15 années qui suivirent, elle se consacra corps et âme à ce projet. Elle fonda la troupe inaugurale, en rédigea les règlements et les manuels, et leva les fonds qui lui permirent de démarrer. Sous sa houlette, le mouvement s’épanouit.

Ce mouvement était une telle source de bonheur pour Juliette que lorsque son docteur lui apprit qu’elle était atteinte d’un cancer, elle cacha sa maladie le plus longtemps possible pour pouvoir continuer de le faire progresser. Elle n’eut elle-même jamais d’enfants mais, à sa mort, elle était la « mère adoptive » de plus de 160 000 éclaireuses. Son héritage comprend aujourd’hui plus de 3,4 millions de jeunes éclaireuses en Amérique.

Allez dans le monde aujourd’hui et aimez les gens que vous rencontrez.

Que votre présence fasse briller une nouvelle lumière dans leurs cœurs. (Mère Térésa)

Dieu ne nous jugera pas seulement sur ce que nous avons fait,

mais aussi sur ce que nous aurions pu faire mais que nous n’avons pas fait.

Que l’existence est vide lorsqu’on ne vit que pour soi.

Cherchons à être utiles. Cherchons à devenir des instruments à l’usage du Maître,

pour que Dieu puisse briller à travers nous.

La vie c’est comme une partie de tennis. Pour gagner, il faut servir.

 

(Traduction : Paul et Françoise Messager)

 

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